L’harmonie côtoie les spectres ou les sphinx. La terre travaillée nous rappelle la fusion primitive ou les adieux éternels.

Les natures masculines et féminines aux caractères multiples échangent leurs secrets communs ou respectifs.

Rien n’est laissé de côté dans la magie du modelage de Nicole Wagner.

On y trouve des énergies négatives comme la douleur, la colère, le deuil, le combat, l’intempérance, la vengeance, l’oubli ou des envolées mystiques dans des prières de lamentations ou de supplications ou bien encore les scènes primitives et ancestrales comme celles du père et l’aïeule à l’enfant tourné vers le monde. Dans l’enlacement, l’envolée et même dans la présence d’étranges animaux préhistoriques, ou dans le trio symbolique qui n’enferme pas les esprits, beaucoup de l’âme humaine s’exprime là.

Toutes ces apparitions, enfin, nous rappellent sans cesse l’amour, le plus généreux des sentiments, présent dans ce long labeur.

Nathalie Decorde